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Pas de solutions immédiates aux problèmes de l'environnement à Sfax

"Il n'y a pas de solutions urgentes et immédiates aux problèmes de l'environnement dans le gouvernorat de Sfax, ainsi que pour la décharge contrôlée à El Kenna, relevant de la délégation de Agareb", a annoncé, hier mercredi de Sfax, la ministre de l'Environnement, Leila Chikhaoui.


La solution idéale doit porter sur la conception d'une stratégie commune, associant tous les intervenants (ministères, municipalités et société civile) pour résoudre les problèmes environnementaux de la région, notamment dans la zone la plus endommagée, à savoir Agareb.

La ministre a, également, souligné, lors de sa rencontre avec des représentants de la société civile, le droit du citoyen à un environnement sain, précisant qu'il n'est pas question d'ajouter un autre casier à la décharge El Kenna, dont l'entrée en exploitation remonte à 2008, sans l'accord des habitants.

Elle a noté que seule la justice peut trancher dans les affaires de corruption, enregistrées dans le domaine de l'environnement et des crimes environnementaux commis depuis 2011.

Les représentants de la société civile ont qualifié de "terrorisme environnemental" ce que les habitants de la région subissent, en raison de l'accumulation des déchets et de la mauvaise gestion de ce dossier, notamment à Agareb.

Ils ont, également, appelé à identifier des solutions aux déchets jonchant les rues de la ville de Sfax, depuis un mois, à éliminer les décharges anarchiques, à valoriser et à recycler les déchets .

Ils ont aussi revendiqué une justice environnementale et plaidé pour leur droit à une vie de qualité et à un environnement sain, appelant à des sanctions des contrevenants qui nuisent à l'environnement.

(TAP)

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